Bonjour Messieurs!
Ayant enfin internet dans mon nouveau logement, j'ai l'insigne honneur de vous présenter la bataille de samedi, celle de fuentes de onoro, qui opposa à la frontière entre l'espagne et le portugal, les troupes de Masséna et les anglo-portugais de Wellington en 1811.
Depuis plus d'un an, Masséna assiège la frontière portugaise où Wellington s'est retranché derrière ses fameuses lignes. Sans engagement majeur, les troupes françaises sont affamées, alors même que l'espagne, sur ses arrières se soulève. Masséna, ce grand maréchal de France qui arpente les champs de bataille depuis près de 20 ans, la mort dans l'âme, est obligé de lever le siège et retourne en Espagne la tête basse.
Les anglais, considérant qu'il s'agit là d'une victoire, décident de sortir de leurs retranchements et de libérer les places fortes portugaises encore tenues par les français, afin de sécuriser tout le pays, tout en suivant l'armée française en retraite, qu'ils considèrent inapte au combat.
Masséna est discrédité, raillé dans le reste de l'empire pour sa conduite de la campagne. Le maréchal Bessières, qui l'a rejoint à la tête d'un détachement de la garde impériale, envoie des rapports incendiaires à l'Empereur qui n'a plus confiance en lui: il sait que son étoile faiblit et qu'il va être démis de son commandement dans les jours qui viennent. C'EN EST TROP!!! Ses éclaireurs lui rapportent que l'armée coalisée stationne autour de l'agglomération de fuentes de onoro, dans une vallée encaissée avec des voies de communication réduites, et décide de tenter un dernier coup: il rassemble son armée, fait distribuer des vivres, et lui fait faire une volte-face afin de surprendre les alliés. Les troupes françaises, essentiellement constituées de vétérans, sont fous de joie de cette initiative, et reprennent la route en chantant la marseillaise, laissant sur leurs arrières tout ce qui peut les ralentir, notamment les batteries lourdes.
Wellington, de son côté, est partit faire le point sur les sièges de place-fortes en cours: il est prévenu à la dernière minute de ce mouvement inattendu des français, et rejoint en urgence ses troupes moins de 2 heures avant l'arrivée des français, en constatant que ses divisions en cantonnement furent mal disposées par son second! Mais les français sont là....
Ayant enfin internet dans mon nouveau logement, j'ai l'insigne honneur de vous présenter la bataille de samedi, celle de fuentes de onoro, qui opposa à la frontière entre l'espagne et le portugal, les troupes de Masséna et les anglo-portugais de Wellington en 1811.
Depuis plus d'un an, Masséna assiège la frontière portugaise où Wellington s'est retranché derrière ses fameuses lignes. Sans engagement majeur, les troupes françaises sont affamées, alors même que l'espagne, sur ses arrières se soulève. Masséna, ce grand maréchal de France qui arpente les champs de bataille depuis près de 20 ans, la mort dans l'âme, est obligé de lever le siège et retourne en Espagne la tête basse.
Les anglais, considérant qu'il s'agit là d'une victoire, décident de sortir de leurs retranchements et de libérer les places fortes portugaises encore tenues par les français, afin de sécuriser tout le pays, tout en suivant l'armée française en retraite, qu'ils considèrent inapte au combat.
Masséna est discrédité, raillé dans le reste de l'empire pour sa conduite de la campagne. Le maréchal Bessières, qui l'a rejoint à la tête d'un détachement de la garde impériale, envoie des rapports incendiaires à l'Empereur qui n'a plus confiance en lui: il sait que son étoile faiblit et qu'il va être démis de son commandement dans les jours qui viennent. C'EN EST TROP!!! Ses éclaireurs lui rapportent que l'armée coalisée stationne autour de l'agglomération de fuentes de onoro, dans une vallée encaissée avec des voies de communication réduites, et décide de tenter un dernier coup: il rassemble son armée, fait distribuer des vivres, et lui fait faire une volte-face afin de surprendre les alliés. Les troupes françaises, essentiellement constituées de vétérans, sont fous de joie de cette initiative, et reprennent la route en chantant la marseillaise, laissant sur leurs arrières tout ce qui peut les ralentir, notamment les batteries lourdes.
Wellington, de son côté, est partit faire le point sur les sièges de place-fortes en cours: il est prévenu à la dernière minute de ce mouvement inattendu des français, et rejoint en urgence ses troupes moins de 2 heures avant l'arrivée des français, en constatant que ses divisions en cantonnement furent mal disposées par son second! Mais les français sont là....